Sous la Moquette

Commencé en classe en CM1 et terminé à la maison pour la mise en page du petit livre, voici l’histoire « Sous la moquette » écrite par Gaspard à partir d’une illustration d’après Les Mystères de Harris Burdick de Chris Van Allsburg.

 

Sous la moquette

C’est mon histoire. Je me prénomme Bernard Délunait. La maison que j’habite tourne sur elle même. un jour en rentrant du marché, je fus horrifié en arrivant devant chez moi, un Cyclope essayait d’entrer dans ma demeure. J’eus juste le temps de voir son œil avant qu’il disparaisse.

A l’époque de cette histoire, ma maison sentait le brulé comme toutes les autres. C’était à cause d’un incendie, le premier événement grave avant la tentative d’intrusion du Cyclope. Ma maison est un cube, elle a un crépi, un toit en pyramide à tuiles rouges, une porte en bois, peinte en vert comme les volets, et de chaque côté de celle-ci, il y a deux bancs en pierre sur lesquels sont posés des pots en argile avec des fleurs rouges dedans. A l’intérieur, la tapisserie est constituée d’un fond vert foncé et de tâches en forme d’étoiles rouges et violettes.

Un mois après cette tentative un phénomène bizarre se produisit. J’étais dans ma maison quand soudain deux Boum éclatèrent dans le vide sonore. Et les murs se fissurèrent très rapidement puis un grincement à glacer le sang retentit. Je paniquais, c’était atroce, j’étais terrorisé. Puis une petite forme de sphère apparut sous la moquette. Peu à peu, le tapis commença à devenir humide. Deux mains à trois doigts palmés déchirèrent la moquette et un œil apparut. C’était l’œil du Cyclope. Je l’avais reconnu à son iris vert bleuâtre.

Ce globe oculaire était horrible et patibulaire. Mais l’œil avait maintenant des bras et des jambes. Il sentait une odeur de vase. L’œil s’enfuit par un trou en forme d’arc qui se forma dans le mur avant que j’eus le temps de le taper avec une chaise que j’avais saisit quand j’avais commencé à paniquer. Après cet événement, je commençais à croire que je devenais fou.

Deux semaines passèrent et cela recommença. Mais cette fois l’œil du Cyclope ne s’enfuit pas et dit d’une voix fluette mais nasillarde.

• Veux tu me loger, mon maitre Cyclope ne veut plus de moi ?
• Je vais y réfléchir.

En le disant j’avais une voix grave et calme, mais j’étais nerveux.

Avant qu’il parte je lui dis :

• Où habites-tu?
• J’habite dans le trou d’un arbre à côté d’un marais.
• As tu besoin de quelque chose pour vivre ?
• Oui, de me baigner chaque jour.
• Au revoir.
• A bientôt.

Quand il revint j’avais pris ma décision.

Je lui dis :

• Nous allons faire une cabane pour toi.

Sans attendre, nous commencèrent à lui construire une maison et à creuser une mare.

FIN

 

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